samedi 29 mai 2010

Je sais pas priez, priez pour nous Marie - Amen.


Brainstorming :

Mère, amie, meilleure, déception, attente, solitude, suicide psychologique, cancer, scorpion, cancer ?, « anneniye », « ma 7a toussale la matrah », mockingbird, neutre, indifférence, faire semblant, émotions, suicide, bas, bas, plus bas, plus profond. BOOM !


“La nécessité de comprendre que la tragédie n’est pas une punition, mais un défi à relever. »

Je ne parle en aucun cas de tragédie personnelle, je parle de tragédie de la vie. La vie en soi. La vie elle-même.

On vit en essayant tous les jours, avec persévérance, de donner un sens à la vie.
Un sens qui est peut être notre moteur d’espoir.
Un sens qu’on cherche dans les détails.
Un sens qui n’est finalement jamais assez vrai, assez réaliste, ou assez consistant.

On vit, on essaie et on cherche, en oubliant que le temps passe, et qu’il y a des choses dans notre vie qui mérite beaucoup plus d’importance que donner un sens a la vie en général.

Parce que depuis quelques jours,
Des milliers de regards me transpercent le cœur,
Des milliers de mots me violent,
Et des milliers de pensées m’obsèdent,
Comme un démon quia trouve son plus grand régal.

On essaie de donner le meilleur de nous même, ce n’est jamais assez.
On essaie d’aimer à notre propre manière, ce n’est jamais juste.
On essaie de comprendre, même au delà de nos limites, ce n’est jamais suffisant.

Tout simplement : On essaie, ce n’est jamais.

Plus ce n’est jamais, plus je perds espoir.
Plus ce n’est jamais, plus je me suicide psychologiquement.
Plus ce n’est jamais, plus je me viole moi-même.

Je me viole moi-même en faisant semblant de ne jamais être atteinte par tous ces tourments, ces disputes, ces amours malsains qui me touche, directement ou indirectement.

Je me viole moi-même en me disant que si c’était mon maximum, et que c’était encore le minimum, je continuerais mon chemin aussi malheureuse ? Aussi dénudée ?

Même mes textes, mes mots, ces mots magiques qui me reposaient auparavant, ne font que m’enfoncer encore plus.

Eux aussi, ont été violes et mis à nu, pour avoir essayé de dire ce que je ressentais.

Je ne parle en aucun cas de tragédie de la vie, je parle de tragédie personnelle. Ma mort psychologique elle-même. Ma mort elle-même.

PS : Mort Psychologique, et seulement psychologique, pour les plus sensibles.

mardi 25 mai 2010


Jean-Baptiste Valadie


Le Luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvrete mais celui de la vulgarite.

-Coco Chanel-

" Fool me once shame on u, Fool me twice shame on me "


C’est bizarre comme on se surprend a remplacer les paroles des chansons d’enfants par des paroles inventées dans notre monde adulte.

Comme cette fameuse « 3km a pied, ca use, ca use, 3km a pied, ca use les souliers ».

Sous le même rythme, je me suis entendue chanter: « Un peu trop d’patience, ca use, ca use, un peu trop d’patience, ca use l’amitié ».

Et bien, je devais peut être pleuré, mais ca m’a fait sourire.

Ca m’a fait sourire de voir qu’on continue à découvrir les personnes les plus proches de nous, jours après jours, disputes après disputes.

Ca ma fait sourire de me rendre compte a quel point les gens peuvent être centres sur eux-mêmes, tellement centres sur eux-mêmes, qu’ils finissent par faire les mêmes erreurs qu’ils vous avaient auparavant reproches.

Et bien, auparavant j’aurais pleure, maintenant j’en ris.

J’en ris parce que la seule chose a laquelle je me suis faite dans cette vie, c’est de voir les gens entrer et sortir dans ma vie quand ils veulent, comme ils veulent.

J’en ris parce que vous avez le choix, et c’est ce que j’ai appris cette année.
Le choix.

Alors vous voulez partir, partez.
Vous voulez rester, restez.

Jamais je rattrape quelqu’un.
Jamais je regrette quelqu’un.

Je suis moi, je reste moi.
Avec ou sans Vous.

25 Mai 2010 -

lundi 24 mai 2010

La fameuse page blanche.


Mes émotions sont présentes,
Ma frustration est extrême,
Le manque est envahissant,

Et pourtant… aucun texte ne veut prendre forme.

Mes mots sont absents.

Comme les battements de ton cœur que je n’entends plus.
Comme le sourire sur tes lèvres que je ne vois plus.
Comme ses étincelles d’espoir dans tes yeux que je perçois plus.
Comme tout cet amour que je ne sens plus.

Et pourtant… aucune distance ne m’éloignera.

Tu vis loin de moi, mais en moi.

« Quand j’aime une fois, j’aime pour toujours…-F.C. »

vendredi 14 mai 2010

Ma3loumet Akideh, hel marra akide.


Les visages familiers me paraissent étranges,
Mes habitudes me paraissent nouvelles,
Mes passions perdent leurs flammes,
Et mes sourires deviennent de plus en plus fades.

Je regarde autour de moi,
je ne perçois aucune lueur,
aucun sourire,
aucune main tendue,
aucun chemin clair.

Puis je me répète et répète, ce que je me suis tout le temps répétée :
- Ne compte que sur toi-même.

Mais non, je ne l’intègre pas cette putain d’idée.

Un peu trop humaniste, un peu trop naïve, out tout simplement pas terre-à-terre ?

Je ne sais pas.

Ou plutôt ?

Je ne veux pas savoir.

- 14 Mai 2010.

jeudi 6 mai 2010

" Ya laure hobouki.."


“ L’amour ignore sa profondeur jusqu’a l’heure de la séparation” -Gibran Khalil.

Depuis que tu es parti…
Ma vie n’a plus le même gout,
Mes couleurs n’ont plus le même éclat,
Ma joie n’a plus la même intensité,
Mon cœur n’a plus les même battements,
Mon corps n’a plus les même frissons.

Depuis que tu es parti…
Mes matins manquent d’espoir,
Mes nuits manquent de magie.

Pour touts ces sourires que tu as dessiné,
Pour toutes ces larmes que tu as effacées,
Pour tout cet amour qu’on a partagé,
Pour toute cette haine qu’on a éloignée,
Je t’attendrais.

Pour touts ces secrets gravés dans mon cœur,
Pour touts ces voyages brulés sur mon corps,
Pour toutes ces étincelles que tu as illuminées,
Pour touts ces feux que tu as fait flambé,
Je t’attendrais.

Je t’attendrais, aussi longtemps que j’ai attendu pour te trouver.

vendredi 30 avril 2010

" Parle nous des enfants "


Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles du desir de la Vie pour elle meme.
Ils passent par vous, mais ne viennent pas de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

Vous pouvez leur donner votre amour, mais pas vos pensees,
Car ils ont leur propre pensees.

Vous pouvez loger leurs corps, mais pas leurs ames,
Car leurs ames habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas meme en reve.

Vous pouvez vous efforcer d'etre semblable a eux, mais ne cherchez pas a les rendre semblables a vous,
Car la vie ne revient pas en arriere et ne s'attarde pas avec le passe.

Vous etes les arcs a partir desquels vos enfants, telles des fleches vivantes, sont lances.
L'Archer vise la cible sur la trajectoire de l'infini, et Il vous courbe de toutes ses forces afin que les fleches soient rapides et leur portee lointaine.
Puisse votre courbure dans la main de l'Archer etre pour l'allegresse,
Car de meme qu'Il cherit la fleche en son envol, Il aime l'arc aussi en sa stabilite.

Gibran Khalil-