vendredi 26 juin 2009

Papillon.. Papillon.. Dis moi qui est la plus libre -


Parfois nous voulons trop bien faire, « L’envol du papillon » en est une métaphore :

Une personne compatissante, voyant un papillon lutter pour se libérer
de son cocon, et voulant l'aider, écarta avec beaucoup de douceur les
filaments pour dégager l'ouverture.

Le papillon, libéré, sortit du cocon
et battit des ailes... mais ne put s'envoler.

Ce qu'ignorait cette personne compatissante, c'est que c'est seulement au travers du
combat pour la naissance que les ailes peuvent devenir suffisamment
fortes pour l'envol.

Sa vie raccourcie, il la passa à terre.

Jamais il ne connut la liberté, jamais il ne vécut réellement.


26 Juin 2009-

mercredi 24 juin 2009

L'Ombre d'Un Petit Paradis Sur Terre -


« Pardon pour les jours où je me plaint, les jours où je ne vois que moi, mon nez et pas plus loin.
Pardon pour toutes ces fois où j’ai grossi mes problèmes, pour toutes ces fois où j’ai fait tourner le monde sur moi-même.
Ferme tes yeux juste une seconde, vois la misère du monde, et ta place dans tout ça.
Prenons conscience de la chance qu’on a et tu verra peut-être que la vie est belle » - Soprano.

Fermez les yeux, juste une minute, et Imaginez…
Imaginez-vous dans un hôpital toute votre vie.
Imaginez vous aveugle, sourd, muet, handicapé.
Imaginez-vous sans amour, sans espoir, sans liberté d’expression.
Imaginez-vous rejeter par le monde entier.
Imaginez-vous vivre qu’avec des besoins primaires parce que c’est tout ce que Dieu vous a donné.
Imaginez toute la souffrance du monde dans vos yeux, toute la tristesse de cette planète dans votre âme, et tout le vide dans votre esprit.
Imaginez-vous être un garçon de 12 ans, qui ne peut ni se coucher, ni s’asseoir, ni aimer, ni même nous voir, ni sourire, et pire encore...
Continuerez-vous à vivre ? Non, vous me dirait.
Mais Eux, ils vivent encore. Eux ils ESSAIENT de « s’exprimer » encore.
Parce que quand on n’a jamais connu le Bonheur, on ne sait pas non plus ce qu’est le Malheur.
Eux, ces enfants, ces bouts de Dieu que personne accepte, même leur propre parents. Ces enfants qui ne sont pas enfants, qui n’ont jamais été enfants, et qui n’auront jamais la chance de l’être.
Pourtant, c’est dans le regard de chacun d’eux que j’ai compris cette vie, j’ai compris toute cette haine, cette souffrance, et cette inhumanité incroyable.
C’est dans leurs yeux que j’ai senti une révolte jusqu'à la haine.
Dans leur absence de réponse que j’ai compris que je ne baisserais pas les bras, j’y croirais jusqu'à mon dernier souffle. Oui, j’y croirais. Et je crois.
Je crois qu’on peut leur donner au moins une étincelle d’humanité. Une étincelle d’amour. Ils n’auront pas besoin de plus. Parce qu’ils n’ont jamais besoin de rien.
Mai moi, j’ai besoin de les faire sourire une fois au moins, ou même voir une lumière d’espoir dans leur yeux. Parce qu’ils ne sont pas venus sur cette Terre pour repartir sans avoir rien fait, sans avoir rien senti. Ce n’est pas que c’est injuste. C’est INHUMAIN !
Encore une chose, Monsieur F.S, allez faire un tour dans cette salle avec 67 enfants accepter que par Dieu, au fond d’un sous-sol pourri dans le fin fond du monde sans aucune personne qui veut leur venir en aide, et dites moi si vous resteriez toujours aussi insensible a ce que vous donnez.
Parce que pendant que vous donnez a vos enfants 10$ par minute qu’ils dépenseront sur un p** de café, y en a qui se tue pour l’avoir pour 24h, pour sauver l’HUMANITE !


Aux enfants de mon Cœur, de HPC, qui m’ont changer a jamais.


24 Juin 2009-