samedi 27 mars 2010

Damn, i wish i was high!


" Il pleure dans on coeur, comme il pleut sur la ville. " - P.V.


Ce n'est pas parce qu'on a tout, qu'on est heureux.
Ce n'est pas parce qu'on a rien, qu'on est malheureux.

Ce n'est pas parce qu'on est heureux, qu'on a pas le droit d'etre malheureux.
Ce n'est pas parce qu'on est malheureux, qu'on a pas le droit d'etre heureux.

Et vice versa, comme on dit.
Et vice versa, comme on vit.

Y en a qui... et d'autres qui... C'est la vie. Et c'est comme ca.

Il y a juste des jours, ou meme si le soleil brille, le ciel est nuageux.

Comme aujourd'hui.
Ou meme mes mots me laissent seul.

27 Mars 2010-

Etrangle moi de Solitude-


Ps: Contenu fort pour les personnes sensibles. Parental control :)

Poupee de Porcelaine pleure,
Poupee de Porcelaine crie,
Poupee de Porcelaine gemit,

Mais personne ne l'entend.

Poupee de Porcelaine etouffe,
Poupee de Porcelaine souffre,
Poupee de Porcelaine se dechire,

Mais personne ne vient.

Poupee de Porcelaine saigne,
Poupee de Porcelaine se brise,
Poupee de Porcelaine se detruit,

Mais personne ne comprend.

27 Mars 2010-

jeudi 25 mars 2010

Du brut, pour les brutes -

"Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu.
Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur."

On grandit et on apprend. Heureusement qu’on apprend.
Pour découvrir que tout ce qu’on nous raconte est insensé, illogique, et extraordinaire.

On nous apprend que la religion est la perfection.
On nous apprend que la religion est le bonheur de l’homme, et l’essence de la vie.
On nous apprend que la religion est le temple sacré de l’amour, le lit eternel de la mort.

Et puis un jour, j’ai ouvert les yeux.
J’ai enfin ouvert les yeux pour me rendre compte que cette perfection était erronée, qu’elle était le malheur de l’homme et l’essence d’une vie sans ambitions.
J’ai enfin ouvert les yeux pour me rendre compte que ce temple ne tenait a peine debout, et que le lit eternel avait comme drap du feu qui nous brulera éternellement pour n’avoir pas fait les choses a la perfection.

Et bien, pour demander la perfection, il faut l’avoir.

Entre toutes ces guerres, toute cette haine qui prend la place de l’amour, toutes ces mères qui perdent leurs enfants, parce que soi disant c’est la volonté de dieu et le destin, moi je crois a l’humanité, pas a la religion.
Parce que jusqu'à maintenant, je n’ai vu aucun miracle, jusqu'à maintenant, je n’ai vu aucune personne croyante heureuse.

Non seulement on nous demande de croire a des gens qu’on a jamais vu, mais en plus on n’a absolument pas le droit de ne pas croire a ces histoires à dormir debout.

La religion, c’est tout simplement être soi même, être en accord avec nous même, aimer sans attendre, donner sans recevoir.
La religion, c’est tout simplement ce sentiment d’être en vie qui nous accompagne chaque seconde ou on respire.
La religion, c’est tout simplement cette lueur d’espoir qu’on perçoit dans les yeux des personnes qu’on aime. Qu’on voit. Avec qui on vit.

Mais bien sur, chacun sa propre façon de croire, d’aimer, de vivre, d’accepter les choses, de se soumettre ou de refuser.

25 Mars 2010-

dimanche 7 mars 2010

" Nazl El Sourour "


Il y a des jours ou je culpabilise d’écrire, pour des raisons qui resteront entre moi et moi-même.
Mais quand ma patience atteint ses limites, cette culpabilité je la mets de coté.

C’est un peu la phase « je m’oblige à écrire », parce que ce n’est que comme ca que marche la cure pour ignorer ce qui m’entoure.
C’est difficile je pense de tout faire pour ignorer ce qui vous entoure, quand même chez vous, vous a besoin d’ignorez.
Parce qui si je n’ignore pas, ca n’en finit pas.

On atteint un bout de chemin dans la vie, ou on ne peut plus continuer dans le même cadre. On a besoin de grandir seul, d’évoluer seul, de tomber seul, d’aimer seul, d’être briser seul.

Mais tant qu’il y a des personnes qui vous suivent comme votre ombre, les choses se compliquent.

Elles se compliquent a un tel point que plus aucun discours n’a de sens, plus aucune remarque n’est prise en compte, et chacun est tellement enfermé dans sa bulle d’idées, que les oreilles n’existent plus… et la… on retombe encore dans le même enfer de cercle vicieux.

Un cercle vicieux ou je ne me suis pas vu entrer, mais ou j’essaie, de toute mes force, de m’en sortir.

Je peux être prisonnière de mes émotions, prisonnière de mes actes, prisonnière de mon caractère, et même prisonnière de toute une société, mais jamais, et je précise bien jamais, j’ai été, et je serais, prisonnière de ma liberté de penser.

Il y a des gens qui pensent qu’en me rabaissant ca me détruit.
Mais moi je pense qu’en me rabaissant, vous me construisez.

Vous construisez en moi un courage de continuer, un courage de continuer à être ce que je suis, et une réalité qui ne me rabaisse pas, mais qui me remonte. Cette réalité qui fait mal à entendre.
Mais jamais aucune réalité n’est facile à entendre : Je ne serais jamais comme vous.
Je ne serais jamais une personne vide qui vit le présent en ayant les pieds dans le passé.

Parce que ma seule croyance, c’est qu’on n’est pas responsable de ce qu’on est, on est responsable de ce qu’on devient.

Et ce que je deviens est peut être pas ce que vous avez voulu que je devienne, mais je pense qu’il est trop tard a 20 ans de remouler quelqu’un.
Ce n’est pas moi le problème, avec toute objectivité.
C’est votre échec que vous voyez dans mes yeux.
Votre échec qui vous suivra. Votre échec qui m’a appris tellement de choses dans la vie, cette vie où pendant un moment je n’ai jamais voulu être.

Mais plus les choses se compliquent, plus mon courage de continuer grandit.

Continuez à me traiter de tout ce que vous voulez, continuez à me dire tout ce qui ne fait jamais plaisir à entendre, continuez a essayer de change ce que je suis.

Parce que tant que vous continuez, je continue.

Je continue à être ce que je suis. - H.M-

7 Mars 2010-